Les artistes ont protesté dans 31 villes, contre le business de la plateforme et son système de financement. Allons à la découverte de ces éléments.
La pétition de revendication regroupe plus de 28 000 signataires
Le streaming se porte bien, mais ce n’est sûrement pas à l’avantage de tous les artistes. C’est une raison qui a poussé les acteurs de l’industrie musicale mondiale à se réunir le lundi 15 mars et de manifester devant les bureaux de Spotify de 31 villes, en Europe, aux États-Unis, en Australie ou en Asie afin de réclamer plus de transparence à l’entreprise quant à son business. Ils veulent également un système de financement qui soit plus équitable pour les artistes.
Le mouvement de protestation Justice at Spotify lancé contre les méthodes du géant suédois de streaming, a été initié par l’Union of Musicians and Allied Workers (UMAW) en octobre 2020 en vue de protester contre la mauvaise méthode de rémunération de l’entreprise qui laisse les artistes musiciens sur le carreau. 28 000 signataires ont été enregistrés sur une pétition lancée. Mary Regalado, artiste et membre de UMAW recherche à la plateforme de streaming de faire du profit sans apporter du soutien aux producteurs de musique, comme le rapporte Pitchfork.
La contribution des grands labels pour atteindre le résultat
À l’instar de Mary Regalado, plusieurs autres acteurs de la musique notamment les artistes, ont également haussé la voix pour réclamer du changement. Tim Burgess du groupe Charlatans a aussi déclaré durant février 2021 au Guardian que l’actuel fonctionnement de Spotify était mauvais pour l’avenir de la musique. Il affirme que si toute une génération de musiciens fonce dans le mur, personne ne devient gagnant. Et à lui d’ajouter qu’une équipe entière désirera jouer pour fêter lorsque le système sera réparé. C’est avec la coopération des grands labels que les demandes de la UMWA pourront être entendues, car les grands labels détiennent les droits des morceaux qui constituent le catalogue de Spotify.